Hoy escupo en la mesa, aunque todos estén comiendo. KONY-2012.

Versión en español

Cuando pensé en crear este blog, lo hice por una presión, una presión interna que algo decía, no sé exactamente qué. Fue en 2006, cuando regresaba a vivir a mi país, después de muchas experiencias en otro continente, donde había empezado a tomar contacto con otras realidades, otros lugares, culturas, personas y motivos. Había descubierto que Líbano, Syria, Palestina, Uganda, y muchos otros lugares, eran algo más que pequeños dibujos del mapa que en la escuela me enseñaron.

El hecho es que algunas de las imágenes, videos, frases o textos que aquí he reproducido han tenido que ver con esos lugares.

No es una actitud masoquista o derrotista, es la presión. La presión de escupirlo sobre la mesa, aunque todos estén comiendo.

Hoy se trata de “Invisible Children” y de “Kony -2012.” (www.invisiblechildren.com)

Por esa sana costumbre de leer la prensa, y no solo la local evidentemente, es que llegó a mí el video de Kony 2012. Un video que cuenta, demuestra y evidencia una realidad que para muchos latinoamericanos y sobre todo peruanos, es tan lejana como Saturno. Un video que cuenta sobre la realidad de niños-soldados y niñas-esclavas-sexuales. Un video que cuenta sobre la campaña intensa que un grupo de personas han iniciado hace ocho años para intentar detener al demonio personificado que es Kony. Un video que nos dice crudamente que está pasando y sobretodo y lo más importante, nos dice qué podemos hacer.

Muchas veces, ante ciertas circunstancias, sucede que nos sentimos ínfimos e impotentes para realizar cambios, buscar soluciones, actuar. Hoy las campañas de concientización sobre toda esa miseria que abraza el planeta, no solo buscan concientizar a la sociedad, sino involucrarla, hacerla participe del cambio.

Para ello, las redes sociales son importantes. Es divertido reproducir fotos y videos de nosotros pasándolo bien, para que nuestros amigos y no tan amigos se diviertan y compartan con nosotros esa felicidad. Pero creo que podemos darle también una utilidad adicional al facebook, twitter, g+ y demás medios de comunicación masiva. Denunciar estos hechos, compartirlos, comentarlos, hablar de ello, saber que existen.

Hoy quiero ser parte de Kony 2012. Hoy hablo de ello por aquí, hoy pongo “me gusta” en la página, hoy pienso ello, hoy hablaré de ello, hoy me suscribiré a ello, hoy.

Hoy quiero que tú también lo hagas, que también lo pienses,  pero sobre todo lo sientas. Que dejes entrar a Jacob, que te grabes los ojos de Kony y que luego hagas lo que tu corazón te diga.

Uganda no está tan lejos. Aquí en Perú hay muchos Kony, todos los días, en todos lados y nadie quiere saberlo.

Es una puta locura. Es difícil de asumir, de creer y ojala también de olvidar. Pero es real, completamente real.

Tomate el tiempo de ver este documental, se lo han ganado, se lo debemos a Jacob.

Mira-escucha-piensa-siente-comparte.

English Version

Translated by:  Erika Randolph

In progress

Version française

Traduit par : Paola Ortiz de Zevallos

Quand j’ai décidé de créer ce blog, je l’ai fait à cause d’une pression, une pression interne que me disait quelque chose, je ne sais pas précisément quoi. Je l’ai commencé en 2006, quand j’étais rentré à vivre dans mon pays, après beaucoup d’expériences dans un autre continent, où j’avais commencé à faire du contact avec d’autres réalités, d’autres lieux, cultures, personnes et motifs. J’avais découvert que le Liban, la Syrie, la Palestine, l’Uganda et plusieurs pays, ils étaient quelque chose de plus petit qu’un dessin d’une carte qu’on m’avait appris à l’école.
En tout cas, quelques images, vidéos, phrases ou textes que j’ai reproduits ici ont un lien avec ces lieux mentionnés.
Ce n’est pas une attitude masochiste ou défaitiste, c’est la pression. La pression de cracher tout sur la table, même si tous sont en train de manger.
Il s’agit aujourd’hui de “Invisible Children” et de “Kony-2012” (www.invisiblechildren.com)
C’est à cause de cette saine habitude de lire la presse, et pas seulement la presse locale évidemment, que le vidéo de Kony 2012 est arrivé à moi. C’est un vidéo qui raconte, démontre et met en évidence une réalité que pour beaucoup de latino-américains et surtout péruviens, et si loin comme Saturne. C’est une vidéo que raconte la réalité des enfants-soldats et des filles-esclaves-sexuelles. C´est une vidéo que parle sur l’intense campagne qui a été commencé par un group de personnes il y a huit ans dans le but d’arrêter le démon personnifié qui est Kony. C’est une vidéo que crûment nous dit ce qu’il se passe et surtout et le plus important, il nous dit ce qu’on peut faire.
Plusieurs fois, devant certaines circonstances il arrive qu’on se sente infimes et impuissants de réaliser des changements, de trouver des solutions, d’agir. Aujourd’hui les campagnes de conscientisation par rapport à toute la misère qui existe dans le monde, elles ne cherchent seulement que conscientiser la société, mais l’impliquer, la convier au changement.
Pour cela, les réseaux sociaux sont importants. C’est amusant de reproduire des photos et des vidéos sur nous-mêmes en passant un bon moment, pour que nos amis et nos connaisances, ils s’amusent et partagent avec nous cette joie. Mais je crois qu’on peut donner aussi une utilité additionnelle au facebook, twitter, g+ et tous les médias. Dénoncer ces faits, les partager, les commenter, parler sur eux, savoir qu’ils existent.
Aujourd’hui je veux faire partie de Kony 2012. Aujourd’hui je parle de ҫa par ici, aujourd’hui je mets « j’aime » dans le site web, aujourd’hui j’en pense, aujourd’hui j’y parlerai, aujourd’hui.
Uganda n’est pas si loin. Ici au Pérou il y en a beaucoup de Kony, tous les jours, partout et personne ne veut le savoir.
C’est une folie de merde. C’est difficile d’assumer, de croire et j’espère, d’oublier. Mais c’est réel, complètement réel.
Prends le temps de regarder ce documentaire, ils l’ont gagné, c’est notre obligation pour Jacob.
Regarde – écoute – pense – éprouve – partage.